Good thing you live in France then, innit, a republic where no one believes they are born to rule. Oh, hang on, isn't there a tiny elite which wants to keep all power to itself?
You might be interested in this article which I think is very telling and shows that human nature pushes some to elitism, and once there, will not let go (be they 'royal' or enarques).
http://www.come4news.com/une-nouvelle-revolution-francaise-avec-francois-hollande-574992
This in particular:
Deux France au bord du divorce
Un clivage important est en train de diviser le pays.
Le fossé se creuse et les "avantages acquis" concédés à une part de la société ne sont plus acceptés par ceux que Sarkozy a appelé les "vrais travailleurs".
C'était gonflé mais tellement vrai.
D'un côté, il y a ceux qui rejettent l'immobilisme, la dictature de la pensée unique, le corporatisme des élites toutes puissantes, et qui assument chaque jour leurs responsabilités et leurs propres erreurs, et qui ne rechignent pas à entreprendre même si ça doit mal se terminer.
Des gens actifs et audacieux. Pas des humanistes à la manière de l'Abbé Pierre ou de Mère Theresa, mais des passionnés en rébellion contre le politiquement correct.
De l'autre côté, beaucoup défendent l'héritage familial ou celui de l'histoire d'antan, un idéal d'uniformisation de la société, le culte du statut et des privilèges, et qui n'ont de cesse d' exploiter toutes les failles du système pour servir leurs intérêts égoïstes.
Des deux côtés, il y a des gens valables et des opportunistes. Mais, actuellement, il y a deux France difficilement réconciliables. À ceci, comme si ça ne suffisait pas, se rajoute le dégoût profond du parisianisme et de ses élites politico médiatiques.
Nous avons donc une France au bord de la Faillite, une haute et petite élite privilégiée et méprisée qui bloque tout effort de réforme. Un chef d'état qualifié de "mou" dont les humoristes se gaussent en assurant que c'est sa femme qui le mène par le bout du nez.
Si ça ressemble pas à la fin de l' ancien régime...